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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 09:29

 

Une nouvelle année commence et même si par habitude nous nous échangeons les vœux, le cœur n’y est pas vraiment lorsque nous retournons dans nos usines.

Sur notre site de Delphi Donchery, la première semaine de reprise en  janvier s’annonce catastrophique en termes de volumes et en plus de reprendre le rythme de quatre jours travaillés par semaine, des formations devraient être mises en place pour éviter de nouvelles journées de chômage partiel.

Les cœurs ne doivent pas non plus être à la fête chez les salariés de Renault Sandouville qui vont reprendre dans un système alternant semaines travaillées avec semaines chômées.

Renault Sandouville est d’ailleurs, avec Opel, l’un de nos deux principaux clients et les « Laguna » et « Espace » sont les modèles haut de gamme de la marque au losange, qui n’ont plus la côte aujourd’hui et  pour lesquels nous fabriquons la climatisation.

Néanmoins, épreuves après épreuves, les salariés de Renault Sandouville résistent aux pressions, aux chantages et font même, par la voix de la CGT du site, des propositions concrètes de développement pour maintenir de l’activité sur le site.

Difficile pourtant de se faire entendre même si l’on parle la voix de la raison. Le syndicat décide alors de confier la création d’une chanson officielle des salariés du site à un chanteur, Bradouchka, dont le titre est celui qui les rassemble tous : « Sandouville ».

Alors que le site à compté 12000 salariés par le passé, il en reste un peu plus de 2500 aujourd’hui et il est urgent de prendre en compte les propositions faites par la CGT, en attendant le modèle utilitaire promis pour 2012-13 par Carlos Ghosn et qui ne suffira pas pour le maintient des emplois actuels sur le site normand !

Pour nous comme pour eux, 2010 sera une fois de plus une année de luttes !

 

PS : Ci-contre le lien pour le blog du projet de la CGT du site : http://projet-industriel-cgt.skyrock.com/

       Ci-dessous la chanson « Sandouville »

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 16:19

015Le 12 décembre un article, ayant pour thème le congrès de l’union locale CGT de Sedan, est paru dans l’édition quotidienne de l’Ardennais.

En tant qu’entreprise du bassin de l’emploi du sedanais, la situation de Delphi avait naturellement  été évoquée lors de l’entretien qui s’était déroulé avec le journaliste du quotidien local.

Ces quelques lignes sont destinées à rectifier les erreurs que le journal a publié  suite, visiblement, à des confusions nées d’une mauvaise interprétation des informations communiquées au journaliste.

Ainsi lorsque celui-ci évoque la fermeture du site de Strasbourg en tant que centre de recherche, cela est à moitié vrai et à moitié faux.

Le site alsacien de Delphi (330 salariés) est véritablement menacé de fermeture à l’horizon fin 2010/début 2011 mais il s’agit d’un site de production où l’on fabrique des pompes hydrauliques destinées aux systèmes de direction assistée. Les salariés du site étaient d’ailleurs récemment encore en grève afin d’obtenir des garanties financières qu’ils ont fini par obtenir de la part de Général Motors qui avait décidé de ne pas reprendre le site malgré le rachat de la division à laquelle il appartenait.

Des négociations y ont encore lieu afin de finaliser les mesures d’accompagnement social pour le cas où aucun repreneur ne se manifesterait d’ici la date fatidique, scénario malheureusement le plus probable.

Quant au centre de recherche dont il est fait mention dans l’article de l’Ardennais, c’est celui du Luxembourg, à Bascharage, où une centaine d’emplois viennent d’être supprimés, ce qui pose des questions en termes de développement des futurs produits.

S’agissant de Delphi Donchery dont l’effectif est passé de 363 à 356 salariés en 2009, la crainte sur une perte de soixante emplois est bien réelle, comme l’indique l’article.

L’effectif total de Delphi France qui compte encore six sites aujourd’hui sera d’environ 1140 personnes en 2010 alors que nous étions encore un peu plus de 2000 en juin 2007 et 3400 en 1999 !

 

PS : Ci-dessous l’article de l’Ardennais du 12 décembre 2009.



Sedan  

Congrès de la CGT
Les temps sont durs…

  DELPHI

Les délégués ont échangé leurs points de vue sur la situation actuelle, notamment sur Delphi (photo d'archive).

L'union locale CGT a tenu son congrès mardi. Les délégués se sont livrés à un tour d'horizon de la situation dans les entreprises où le syndicat est représenté. Et le bilan n'est pas très rose…

CELA faisait environ six ans que l'union locale CGT n'avait pas tenu de congrès… Un bail ! C'est pour cette bonne raison pour que Jean-Louis Joffrin, responsable régional, et Jacqueline Fontaine, secrétaire générale de l'ULCGT, avaient invité mardi leurs troupes à faire le point sur la conjoncture actuelle dans les usines (Delphi, Unilin, Akers, Jardinier Massart, Tarkett Sommer) qu'à l'hôpital et à la mairie où le syndicat est implanté.
En six ans, le paysage économique et social s'est singulièrement transformé. Plusieurs sociétés ont été rayées de la carte, tandis que d'autres tentent non sans mal d'affronter la crise qui, apparemment, risque fort de ne pas s'arrêter de sitôt.
Certes, le syndicalisme ne se porte pas très bien par les temps qui courent…
Dans la tempête, le repliement est de mise plutôt que l'engagement… Il n'empêche qu'avec un taux de 33 % lors des dernières élections prud'homales, et une bonne représentation aux élections professionnelles, la CGT tient toujours la corde.
Chacun des délégués se livra à un tour d'horizon. Ainsi, après le licenciement de neuf salariés en juillet à Unilin, aucune mesure de chômage partiel n'a été prise en novembre. Ces derniers temps, on enregistre même une reprise des commandes.
A Tarkett SA à Glaire, la conjoncture est également encourageante : stabilité des volumes de production et maintien de l'effectif des intérimaires.
La situation reste difficile à Akers, où a été lancé un important plan de formation.
Inquiétudes également à Delphi France (Donchery) où faute d'avoir remporté deux commandes, une baisse de volumes est à craindre au premier trimestre 2010 avec pour conséquence des menaces sur une soixantaine d'emplois. L'usine, qui a perdu le marché des radiateurs et des condenseurs désormais fabriqués à Ostrow en Pologne, conserve néanmoins la production de l'Insignia, le dernier modèle d'Opel.
Pour Jean-Yves Stévenin, la fermeture du site de recherches et de développement de Strasbourg n'est toutefois pas de nature à rassurer. Aujourd'hui, les salariés de Delphi chôment de cinq à six jours par mois.
A l'évidence, les temps sont durs pour les syndicats. La CGT qui ne parvient pas à entrer dans les petites entreprises, pas plus que dans les grandes surfaces, s'efforce néanmoins de maintenir le contact avec des salariés de plus en plus isolés face à l'employeur.
Pour cette raison, en juin dernier, elle a ouvert à la Maison des syndicats (du lundi au vendredi de 9 à 12 heures et de 14 heures à 16 h 30) une permanence juridique de l'aide interprofessionnelle de la défense du salariat (AIDS). Une aide appréciée
.
J.-Y.B.

 

 

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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 10:23


Alors que les restructurations vont bon train chez Delphi, toujours épaulé par Général Motors, son ancienne maison mère et plus que jamais décideur de l’avenir de l’équipementier, le nouveau conseil d’administration du groupe se met en place.

A propos des membres connus aujourd’hui, le PDG de Delphi, Rodney O’Neal, les qualifie comme étant porteurs de principes éthiques, entre autres qualités utiles au développement de Delphi.

En économie comme dans d’autres domaines, l’éthique, en plus des critères financiers, se rattache à des critères sociaux faisant notamment référence aux droits de l’homme.

Cela veut-il dire que les suppressions d’emploi que nous connaissons actuellement dans le groupe en France et dans d’autres pays européens vont cesser ?

Que des décisions comme celle, prise par Delphi et GM, d’abandonner les sites de Strasbourg et Tremblay à l’occasion de la vente de la division Steering, n’auront plus court ?

Nous voudrions bien le croire mais nous en doutons fortement car certains termes sont aujourd’hui tellement galvaudés qu’ils ne veulent plus rien dire et ne servent qu’à remplir les blancs de discours que certains pensent bien sentis !!

Ci-dessous l'annonce de la nomination des nouveaux membres:

Delphi Automotive LLP, a publié la liste des membres de son nouveau conseil d'administration. Il sera présidé par John A. (Jack) Krol, ancien président de DuPont et directeur de Tyco International Ltd. Ce dernier sera rejoint par une équipe de dirigeants expérimentés, notamment dans les domaines de l'électronique, de la technologie de l'information, de la finance, des produits, de la production et de la logistique automobile. Rodney O'Neal, président directeur général de Delphi, a indiqué que "leur expérience, leur sens aigu des affaires, et leurs principes éthiques s'ajouteront aux atouts de Delphi qui dispose d'une base technologique solide et d'une base clientèle au niveau international".

 

Les autres membres du Conseil d'Administration sont :

 

-       Gary L. Cowger, 62 ans, plus récemment vice-président de la production et des relations sociales pour General Motors. Il prendra sa retraite de GM le 1er décembre 2009.

-       Rajiv L. Gupta, 63 ans et ancien président directeur général de Rohm & Haas Company, un producteur mondial de matériaux spécialisés.

-       J. Randall MacDonald, 61 ans, est vice-président exécutif des ressources humaines chez IBM.

-       Sean O. Mahoney, 47 ans, est un investisseur privé disposant de plus de 20 ans d'expérience dans les domaines de l'investissement et de la finance.

-       Michael McNamara, 52 ans, est président directeur général de Flextronics International Ltd., une société leader dans la fourniture de services de production d'électronique.

-       Lawrence A. Zimmerman, 66 ans, est vice-président et directeur financier de Xerox Corporation.

-

D'autres nominations suivront.

 

PS : Le conseil d’administration devrait normalement compter neuf membres et il en manquerait donc encore deux.

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 10:20

Alors que les sites de production ont déjà payé un lourd tribut aux restructurations, la plupart du temps provoquées par des délocalisations, les salariés du centre technique Delphi au Luxembourg ont appris jeudi dernier que les financiers aux commandes, décidés à aller plus loin encore, demandent à 110 d’entre eux de rendre leurs badges !

Comme chacun le sait, en plus d’abriter différentes directions européennes de divisions dont celle de Thermal, le centre technique, dans le cadre des recherches et développement, élabore les nouveaux produits et prototypes destinés aux cotations.

En ce qui concerne Donchery c’est biensur la climatisation qui nous interresse  et nous sommes d’ailleurs dans l’attente du retour de trois de ces cotations dont, à ce jour, nous n’avons toujours pas la moindre preuve de leur existence.

En tout cas cette nouvelle vague de licenciements n’augure rien de bon pour nous et même si nous n’avons pas encore de détails sur les services et postes touchés, du fait de la législation du travail luxembourgeoise soumettant les syndicats à la confidentialité  tout au long des tractations avec la direction losqu’il y a un plan social, il est à craindre que les seules personnes encore susceptibles de pouvoir travailler à l’élaboration de notre avenir soient touchées!

S’il fallait trouver, en plus des questions qui nous préoccupent, d’autres justifications à notre demande de rencontrer un responsable de la division Thermal Europe, celle-ci en est incontestablement une de taille!

Nous avons d’ailleurs mis ce sujet à l’ordre du jour du prochain CE !!

 

 

PS: Ci-dessous l’article du journal luxembourgeois le“Quotidien” sur le sujet.

 

Delphi: un calendrier établi

05/11/2009 06:43:00

 

110 des 720 salariés de Delphi pourraient être licenciés d'ici la fin de l'année, suite à des difficultés financières.

La première réunion de négociations entre les délégations syndicales et la direction n'a pas fait avancer la question du licenciement prévu de 110 salariés.

La mauvaise nouvelle est tombée il y a une semaine : 110 des 720 salariés de l'équipementier automobile Delphi pourraient être licenciés d'ici la fin de l'année. La raison : les difficultés financières de l'entreprise. Aujourd'hui, la première réunion de négociations du plan social a eu lieu à Bascharage. Syndicats et direction ont commencé par aborder des questions techniques. / De notre journaliste Christiane

Ces premières négociations se sont déroulées dans un climat très calme, ce qui ne veut pas dire que nous serons d'accord sur tous les points», dit Jean-Claude Bernardini, secrétaire central de l'OGBL, hier soir, à la sortie de la première réunion avec la direction luxembourgeoise de Delphi. Si la menace de licenciement de 110 salariés est plus qu'alarmante, le premier but des délégations syndicales était hier de régler les questions techniques. «Est-ce qu'une telle machine peut être opérationnelle avec moins de personnel ou pas, ce sont ce genre de questions que nous avons posées à la direction», continue Jean-Claude Bernardini, questions auxquelles la direction ne peut pas répondre dans l'immédiat quand on a affaire avec une entreprise internationale.
En effet, l'entreprise basée à Bascharage fait partie d'une multinationale américaine spécialisée dans la production de systèmes d'injection pour moteurs à essence et diesel, de composants de conditionnement d'air et d'échappement ainsi que de systèmes à carburant. La crise économique, avec une baisse radicale de la demande dans le secteur automobile, a atteint Delphi de plein fouet. Mais des soucis de dépôt de bilan existaient déjà bien auparavant. Depuis quatre ans, cette ancienne filiale de General Motors est en difficulté financière. Même si la maison mère a pu sortir du régime de faillite sous lequel elle a été placée en octobre 2005, les derniers rebondissements inquiètent. «Même si la question du personnel n'a pas encore pu être abordée aujourd'hui, faute de détails sur le fonctionnement général de l'entreprise, ce sera pour nous la priorité absolue», assure Jean-Claude Bernardini. À la sortie de la faillite, le 8 octobre dernier, les soupirs de soulagement ne se faisaient pas longtemps attendre. Delphi était tombé dans les mains de nouveaux actionnaires, dont en partie celles de General Motors et de différents fonds financiers. Ce serait surtout ces fonds financiers qui posent problème, comme l'évoque Jean-Claude Bernardini : «Ils rachètent des parts dans l'industrie et ils y remplacent la mentalité de production par leur mentalitéfinancière.»

Question du personnel pas encore entamée

La locale luxembourgeoise de Delphi n'est pas productrice, elle est spécialisée dans la recherche et le développement. Les 720 salariés sont des personnes qualifiées, la plupart d'entre eux sont des techniciens ou des ingénieurs. Qu'ils puissent garder leur emploi à la fin de l'année ou pas, cela dépendra du déroulement futur des négociations. «Ce qui est clair, c'est que Delphi prévoit toujours de licencier, ce sera à nous de trouver une solution pour limiter les dégâts avec les représentants de la direction», avance Jean-Claude Bernardini qui ajoute : «Évidemment, dans l'idéal, aucun salarié ne devrait perdre son travail, mais pour arriver à cela, nous aurions besoin d'un support légal.» Dans la réunion d'hier, direction et syndicats ont fixé un agenda de huit rendez-vous afin de garantir l'avancée des négociations. Les syndicats ont également interrogé l'entreprise sur ses projets pour 2010. Si l'entreprise s'engage par exemple avec ses produits dans la «technologie verte», à savoir dans l'augmentation de l'économie de pétrole dans le secteur ainsi que dans la réduction des émissions, il n'est pas sûr que l'avancée de ces projets puisse représenter un brin d'espoir pour les 110 salariés menacés de licenciement.
Pour l'instant, les réponses aux questions techniques abordées hier devront être connues dans les prochains jours. Ce matin, une nouvelle rencontre entre les délégations syndicales et la direction est prévue. Le destin du personnel sera le sujet de réunions ultérieures. En tout cas, pour l'instant, le siège de Delphi à Bascharage baigne encore dans le calme. «Le cas de Delphi ne peut pas être comparé à un cas comme Villeroy&Boch. Même si tous les départements de l'entreprise sont touchés par la menace du licenciement, les salariés gardent encore leur sang-froid», explique Jean-Claude Bernardini. Reste à attendre si le calme se prolongera dans les prochaines semaines voire jusqu'à la fin de l'année. 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 11:29

mardi 3 novembre 2009

Les organisations de la Cgt ont décidé à une très large majorité (un contre et une abstention) de signer le projet d’Accord National Interprofessionnel du 2 octobre 2009 sur l’indemnisation du chômage partiel.

Le texte reprend à son compte deux revendications formulées par la Cgt au cours des séances de négociation :

 Il modifie l’assiette de calcul des allocations de chômage partiel. Désormais, les primes mensuelles de rendement, de production, d’assiduité ou d’ancienneté, les primes d’astreinte et de panier sont prises en compte dans le calcul de l’indemnité de chômage partiel.

 Il prend en compte en totalité la durée des périodes de chômage partiel pour le calcul de la durée des congés payés, ce qui revient à assimiler les périodes de chômage partiel à du temps de travail effectif.

Au total, le texte améliore donc sensiblement l’indemnisation du chômage partiel.

PS: C'est une amélioration de la rémunération du chômage partiel mais cet accord aura une durée de vie limitée au 1er janvier 2011, comme l'accord du 8 juillet sur les mesures d'urgence pour la gestion sociale des conséquences de la crise économique sur l'emploi.

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:40

Nous étions parmi les 30000 manifestants rassemblés à Paris ce 22 octobre 2009 pour dire stop à la casse des emplois et demander la mise en place d’un véritable développement industriel.

La banderole de notre site Delphi Donchery fut on ne peut mieux placée puisque nous avons pris la tête du cortège dés notre arrivée à Denfert-Rochereau pour nous diriger vers le ministère de l’industrie situé aux abords du pont de Bercy.

Des salariés de nombreuses entreprises, représentant tous les secteurs de l’industrie, avaient fait le déplacement.

Arcelor, Pechiney, Airbus, Nexans, Ford, Bosch, Edf ou encore Général Motors pour ne citer que quelques unes d’entre elles.

 

Avant que le cortège ne s’ébranle, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s’est adressé aux manifestants. Il a notamment rappelé les cinq priorités défendues par la CGT :
 1 " l’avenir des hommes et des femmes qui travaillent dans l’industrie et de ceux qui sont appelé à y travailler"
 2 "l’innovation et la recherche "
 3 "mettre sur pied un plan cohérent en faveur du développement durable afin de prendre en compte les enjeux environnementaux"
 4 "faire avancer les droits d’intervention des salariés "
 5 "le financement".

Même si certains esprits chagrins avancent que de tels mouvements sont inutiles, cela montre tout de même que nous sommes nombreux à ne pas renoncer face à ce que l’on nous présente comme inéluctable lorsque des emplois sont sacrifiés chaque jour pour cause de délocalisations ou de course aux profits !

 

Pour ce qui est de notre secteur, l’automobile, un nouvel exemple de ce qui nous attend dans le futur vient de nous être donné une fois de plus par Renault qui vient d’obtenir un nouveau prêt de 200 Millions d’euros de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour la construction de sa nouvelle usine au Maroc qui fabriquera des modèles Dacia destinés en majorité aux marchés de l’union européenne !

En clair nous finançons la fabrication de véhicules à l’étranger qui seront réimportés sur le territoire européen et notamment français par le constructeur national qui reçoit, en plus, des aides de l'état  sans contreparties concrètes !  Photos de la Manif : voir l'album

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 13:35

Entré chez Delphi en 1995 comme conducteur du four à plomb, Frédéric MIET avait profité de la dernière grande vague d’embauches sur le site comme une centaine d’autres salariés.

Il fut ensuite cariste puis chauffeur poids lourd à la logistique. En 2006 et à la faveur des mesures financières mises en place pour pallier aux baisses d’activité dues à une orientation économique du groupe Delphi résolument tournée vers les pays de l’est de l’Europe, Frédéric saisit l’opportunité de travailler à AIX-EN-PROVENCE comme chauffeur en assainissement.

Nous souhaitons à Bill (c'était son surnom) bonne continuation sous ce nouveau climat qui n’a plus rien à voir avec celui des Ardennes.

 

PS : Photo de Frédéric à Donchery lors d’une formation : Formation-petit-train-a-Donchery.jpg Formation-petit-train-a-Donchery.jpg
        Photo à Aix-en-Provence : Frederic-MIET---Aix-en-Provence.jpg Frederic-MIET---Aix-en-Provence.jpg

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 16:45
Voici un exemple de ce qui se fait à Donchery en matière de réunion des Délégués du Personnel où les questions posées par les salariés et remontées par les élus peuvent aller du manque de papier dans les vestiaires au conditions de travail, de rémunération etc...
Les questions sont en principe relativement nombreuses pour une périodicité de une réunion par mois.
Cela permet de régler parfois certains problèmes avant qu'ils ne deviennent trop importants ou inextricables.
Cela permet également de garder le contact avec les salariés et d'être au fait de leurs problèmes dans l'entreprise.



QUESTIONS DP CGT D’OCTOBRE 09

SAV

1) Une partie du sol se dégrade dans l’une de nos allées. Serait-il possible de reboucher les trous ?

BG : Du fait de l’emplacement, nous pouvons effectuer les rebouchages lors de la production et cela sera donc fait cette semaine.

2) Pourrait-on avoir un planning sur les jours de présence de l’infirmière ? Car elle est souvent absente lorsque nous voulons la voir.

BG : Le planning sera affiché sur la porte de l’infirmerie et d’autre part les salariés désirant savoir si l’infirmière est présente pourront demander au chef d’équipe de passer un appel téléphonique pour le vérifier.

3) Les supports des palettes plastique grises destinées à l’envoi des compresseurs ne sont plus fixés aux palettes comme à l’origine. Peut-on faire le point et y remédier ?

BG : Nous avons remonté l’information au client et attendons un retour pour faire le point.

 

Epsilon

1) Une personne a demandé une paire de chaussures peu avant les vacances et ne l’a pas encore perçue aujourd’hui. Les délais sont-ils rallongés à ce point ?

BG : Non les délais ne sont pas aussi longs et nous vérifierons que la commande a bien été passée dés que vous nous communiquerez le nom de la personne concernée.

2) La cantine profite au personnel de journée et non à celui d’équipe horaires obligent. Pourrait-on bénéficier d’avantages de remplacement tel que tickets restaurant par exemple ?

BG : Le personnel d’équipe peut également profiter de la cantine en prenant le repas avant de travailler pour l’équipe d’après-midi ou après pour l’équipe du matin. Aucuns autres avantages ne seront donnés.

 

Plastique

1) Un responsable de l’atelier nous avait assuré qu’il n’y aurait plus ou moins de bavures sur les boîtiers. Désormais les régleurs ont ordre de ne plus toucher aux réglages alors qu’il y a toujours autant de bavures. Que va-t-on faire ?

BG : Un problème de bavure ne se résout pas toujours par des réglages. Il peut par exemple y avoir une casse sur l’outil mais le responsable de l’atelier est venu à la réunion pour nous éclairer d’avantage sur ces problèmes.

CGT : La question fait référence a une déclaration, voici quelques mois, du responsable du secteur sur les actions mises en place au Plastique et visant à réduire les bavures. De plus nous ne parlons pas de casses mais bien de problèmes dans le cadre du fonctionnement normal des presses et outils et les opérateurs constatent qu’il y a toujours autant de bavures.

BD : On ne peut pas dire cela et la preuve en est que les outils sont de moins en moins en maintenance à un point tel que nous ne savons parfois pas quoi donner à faire aux outilleurs ! Il est vrai qu’il y a malgré tout encore des bavures sur lesquelles nous travaillons. Par contre les régleurs peuvent toujours modifier les réglages dans la limite du possible car nous risquons aussi des problèmes qualité suite à des manques matières lorsque le réglage est fait à « outrance ». De plus, cela peut également se traduire par la nécessité de faire du triage sur ligne.

CGT : Peut-être mais force est de constater que les paroles ne sont pas toujours suivies d’effets car les opérateurs ont aujourd’hui trois ou quatre presses sous leurs responsabilités et les actions mises en place qui auraient du les soulager sont restées lettres mortes dans la pratique !

BD : Avoir quatre presses ne donne pas forcément plus de travail que deux où sont en fonction des moules à empreintes multiples. De plus je n’ai pas de retour sur des difficultés particulières lors des réunions de groupe faîtes régulièrement.

CGT : Nous prenons  l’exemple de quatre presses pour donner une image de ce que peut être le travail si en plus il faut rectifier des bavures. Quant aux réunions, le manque de retours est peut-être dû à un certain climat qui règne dans l’atelier.

2) Le matin il n’y a pas de lumière sur l’aire de repos prés de la maintenance et tout le monde est dans l’obscurité lors de la 1ère pause. Est-ce normal ?

BG : Tous les interrupteurs ont été identifiés et celui de la cafétéria se trouve à l’entrée de l’atelier et il est marqué rampe cafétéria. Il suffit de l’allumer.

3) Les cadences sont de plus en plus élevées et il semble que cela n’interpelle personne. La possibilité de tourner sur les îlots avait été évoquée. Qu’en est-il ?

BD : Les cadences ne sont pas plus élevées qu’auparavant et le temps d’occupation des opérateurs se situe toujours entre 80 à 85%. Les rotations viennent d’être mises en place avec les formations nécessaires et chacun travaillera sur un ilot différent tous les jours.

CGT : Est-ce suffisant dans la mesure où un ilot peut être plus difficile que les autres en fonction d’éventuels problèmes ou de surcharge d’activité ? S’il n’est pas possible de le faire toutes les deux heures comme sur ligne, ne pourrait-on envisager des demi-journées ?

BD : Effectivement cela pourrait être applicable et nous allons étudier cette possibilité.

4) Combien perdons nous en pourcentage au niveau de la cotisation pour la retraite lors du chômage partiel ?

BG : La retraite est calculée sur le salaire brut des 25 meilleures années et l’impact des jours chômés sera donc infime.

5) Dans l’éventualité où Donchery n’obtiendrait pas de marché combien de temps tiendrions nous ?

BG : C’est une question de CE qui a d’ailleurs déjà été abordée lors de ces réunions spécifiques et j’invite donc la personne qui a posé la question à revoir les compte rendus précédents de CE.

CGT : Nous savons que cela n’a pas trait aux DP mais il y a tellement de salariés qui ont posé ce type de question que nous l’avons mise quand même pour montrer l’une des principales préoccupations des salariés.

6) Nous n’avons même plus la possibilité d’être remplacés pour un besoin urgent. Jusqu’où cela va-t-il aller ?

BD : Je ne pense pas que l’on refuse un remplacement pour de tels motifs. Par contre il est vrai que nous ne pouvons pas toujours remplacer lorsqu’il s’agit d’aller fumer une cigarette ou aller chercher un sandwich par exemple.

CGT : Ce n’est pas tout à fait vrai car tu es allé toi-même voir l’opérateur qui pose la question et lorsqu’il t’a dit que la prochaine fois il partirait quand même si cela se reproduisait, tu lui as « fortement » déconseillé !

BD : Oui car il peut dans ce cas actionner un interrupteur qui allume une lumière pour prévenir les personnes qui se trouvent au bureau de l’atelier et un régleur ou technicien peut alors se déplacer car ce n’est pas loin.

CGT : Biens sur sauf que d’après ce que nous savons les opérateurs n’envisagent même plus de se servir de cet avertisseur tellement il est peut suivit d’effets ! Alors à quoi sert un système mis en place s’il n’est pas respecté ?

BD : Il est vrai que nous connaissons ce type de problèmes mais nous allons travailler pour qu’il soit répondu aux demandes de remplacement si elles sont justifiées.

CGT : Encore une fois, si cela arrive n’est ce pas synonyme de malaise dans l’atelier ? L’ambiance générale n’incite telle pas au désintéressement d’autrui ?

 

 

A3300

1) Pourquoi un service de désinfection (nettoyage interrupteurs, cliches de portes, robinets etc.) a-t-il été mis en place dans les usines ardennaises et pas sur notre site ?

BG : Je n’ai pas connaissance que cela ait été mis en place ailleurs et la propagation du virus se fait principalement suite à des éternuements. Néanmoins, si nous avons à faire à une pandémie à l’avenir de telles mesures seraient alors appliquées comme nous l’avons déjà expliqué.

2) L’hygiène des toilettes côté maintenance laisse à désirer. Cela n’est plus désinfecté et il n’y a souvent plus de papier. Il en va de même pour les tables sur l’aire de repos proche. Pourquoi ?

BG : Nous avons eu à faire face à un manque de personnel récemment. Un nouveau système de suivi à été mis en place et doit garantir le passage du personnel d’entretien deux fois par jour dans les vestiaires. Nous allons également former une nouvelle personne pour palier à d’éventuelles absences futures.

3) Pourrait-on avoir des tarifs CE pour la nouvelle piscine de Mouzon ?

CGT : Nous savons que cela concerne le CE et le secrétaire nous a prévenu qu’il allait se renseigner sur d’éventuels avantages concernant la piscine de Mouzon.

4) Pourquoi une gamme mise en place par les méthodes peut-elle être changée par le technicien de production au gré de sa volonté ?

CGT : Pour éclaircicements, il s’agit d’une modification d’opérations qui sont enlevées d’un poste pour être attribuées à un autre alors que la gamme de le prévoit pas. De plus comme nous changeons de gamme au besoin sur la ligne, cela déstabilise tout le mon et nous ne savons parfois plus comment nous devons faire !

BG : Nous allons approfondir la question et voir pour quoi la gamme n’est pas respectée.

5) Les jours de chômage partiel comptent t-ils pour la retraite ?

BG : Oui mais comme dit précédemment cela est calculé sur 25 ans et ne sera pas conséquent au final.

6) Il règne actuellement un climat de laisser aller. Est-il normal que la plupart des problèmes soient laissés de côté par la supervision ? Exemple : on vient de nous reprocher un manque au niveau du nombre de modules (cela dure depuis plusieurs mois quand même !) alors que l’on ignore les problèmes qui en sont l’origine !

BG : Il faut que vous m’en disiez un peu plus afin de mieux cerner le problème.

CGT : Il s’avère qu’il règne une incohérence au niveau des réactions de la supervision de l’A3300.

Cela faisait plusieurs mois que la production n’était assez souvent pas faite et on reproche cela un beau jour en fin de journée sans qu’il y ait eu plus de préoccupation de cela auparavant et sans non plus d’investigations adéquates pour résoudre les problèmes à l’origine et au moment opportun !

BG : Je vais me renseigner auprès du responsable de l’atelier.

7) Pourquoi la qualité est-elle tellement négligée aujourd’hui ? Ex : Vis serrées sans prendre en compte le couple réglementaire.

CGT : Lors d’un problème récent de montage, après ce qui était considéré comme une résolution par la hiérarchie, nous avons assemblé des modules pendant ¾ d’heure sans que le couple de serrage ait été vérifié.

BG : Certains contrôles de ce type n’ont pas besoin d’être effectués systématiquement et peuvent peut-être être faits de façon visuelle, alors que ce n’était pas le cas auparavant.

CGT : Alors quels sont les standards aujourd’hui que l’on sache comment procéder une fois pour toutes ?

BG : Je vais vérifier et reviendrai vers vous.

 

 

 

 

 

X91

1) Sur le poste C1 les méthodes ne réagissent pas aux problèmes rencontrés par les opérateurs. Attend t-on d’avoir des arrêts à répétition pour faire quelque chose ?

BG : Nous travaillons sur l’amélioration de ce poste et le suivant, le C2. Sur le C2 il est envisagé de monter un vérin pour faciliter les manœuvres de l’opérateur.

CGT : S’il y a un travail d’amélioration de fait, il serait bien que les méthodes communiquent avec le ou les opérateurs concernés afin que celui-ci en prenne connaissance plutôt que de devoir se poser des questions en permanence.

2) Comment peut-on encore parler d’efficience aujourd’hui sachant que du personnel supplémentaire est placé dans certains secteurs du fait du manque d’activité ?

BG : C’est un de nos indicateurs et le calcul est fait en fonction du nombre de personnes travaillant sur la ligne.

CGT : Dans la période que nous traversons cela ne veut plus forcément dire grand-chose d’autant que nous avons parfois, baisse d’activité oblige, plus de personnel sur les lignes que ne le prévoit leurs conceptions. Cela modifie d’autant la manière de travailler et les référents pris en compte habituellement, faussant du même coup ce genre de calcul.

BG : Nous ne pouvons renoncer à des indicateurs aussi importants.

 

Général

1) Nous constatons une diminution des rations servies et parfois également une différence de service entre catégories de personnel. Pourquoi ? (2 questions sur les quantités !)

BG : Le personnel de la cantine ne fait pas de différences et si il est vrai qu’il leur faut calculer en début de service pour assurer le repas de tous, il ne faut pas hésiter à demander un supplément pour ceux qui estiment être insuffisamment servis.

2) Est –il normal que l’eau soit stockée dans le local des produits chimiques ?

BG : Dans un souci d’économie, nous ne sommes plus livrés qu’une fois par mois et le grand nombre de bonbonnes que cela représente nous a obligé à les stocker dans le local produits chimiques. Même si  il n’y a aucuns risques nous allons néanmoins chercher un autre endroit.

3) L’accord national du 10.07.70 sur la rémunération prévoit que les salariés de la métallurgie percevront l’intégralité de leurs salaires lors de leurs absences pour maladie et congés payés. Hors il n’en est rien aujourd’hui chez Delphi Donchery pour le déplacement ou la prime de panier par exemple. Comptez-vous régulariser ce manquement à l’accord ?

BG : C’est un sujet qui se discute auprès de Delphi France sur lequel je n’ai pas d’information.

CGT : Tu dois tout de même bien avoir un retour de ton DRH France. Quoi qu’il en soit le sujet à été discuté lors de réunions au siège et Delphi France ainsi que Delphi Diesel ne veulent pas régulariser. La CGT intente donc une action en justice et la question était posée pour formaliser la demande au niveau du site.

 

PS : La direction informe que le vendredi 30 octobre étant chômé et cela se passant en période de vacances scolaires, il sera exceptionnellement possible d’accoller des RTT ou congés à ce jour pour bénéficier de la semaine complète.

 

http://www.cgtdelphidonchery.com/                                                                                                      Le 06.10.2009                                                                                                                                                    

 


                                                                                            

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 10:23

Nous étions plusieurs milliers de salariés de la filière automobile à participer au mouvement à l’appel des fédérations CGT de la métallurgie, Verre et céramique et Chimie.

Pour Delphi, les sites de Donchery, St Aubin, Strasbourg, Tremblay, La Rochelle et Blois étaient représentés par une délégation d’élus qui ont grossi les rangs des Général Motors, Molex, Continental, Fédéral Mogul, Peugeot, Renault et bien d’autres.

Après être partis de l’Opéra, nous avons rejoint la Bourse, symbole fort des responsables de centaines de milliers de suppressions d’emplois qui frappent aveuglément les salariés français !

Nous avons demandé l’arrêt des spéculations destinées à l’enrichissement d’une poignée d’individus inhumains qui jettent des millions de véritables êtres humains dans la misère !

L’arrêt des délocalisations qui n’ont d’autres finalités que de servir ces mêmes individus !

 

Deux dates sont prévues au mois d’octobre pour rester dans la dynamique de cette journée, le 7 pour le travail décent à l’appel de la confédération internationale des syndicats et le 22 pour une journée nationale d’action pour exiger une véritable politique industrielle et d’emplois en France.
Manifestation---la-Bourse-de-Paris Manifestation---la-Bourse-de-Paris

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 07:55
Nous avons profité de la venue du responsable européen des opérations de la division Delphi Thermal pour demander certains éclaircicements sur la situation de notre site à Donchery.
Comme vous allez le découvrir à la lecture du tract que nous avons ensuite distribué au personnel , l'année prochaine s'annonce plus que délicate pour notre site. A moins que cela n'aille encore plus vite suite à l'examen des ex créanciers du groupe.
Quoi qu'il en soit nous nous préparons à faire face à tous les types de scénarios !



                                                                                                                                                               

2010 : L’ANNEE DE TOUS LES DANGERS !

Suite à la demande de la CGT, une réunion improvisée a eu lieu hier avec Didier Varloteaux qui était présent sur notre site pour faire le point sur les résultats actuels et futurs.

 

Nous désirions le rencontrer pour aborder plusieurs sujets en ligne avec l’actualité de Delphi et de Donchery, également pour le relancer sur des questions qui avaient été posées lors du dernier comité de groupe et qui étaient restées sans réponse encore à ce jour.

Cela portait sur un comparatif de la production, des coûts de fabrication, des produits et clients concernés, des cotations et d’autres choses entre Ostrow et Donchery.

Didier Varloteaux a redit qu’il répondrait aux questions et nous demandons bien sur que cela soit, cette fois-ci, fait rapidement.

 

Cela fait, nous en sommes venus à ce qui  préoccupe la CGT et l’ensemble des salariés de Donchery !

En premier lieu la baisse de production en octobre et plus encore au début de l’année prochaine.

Didier Varloteaux a reconnu (le contraire aurait été étonnant) que cela représentait un sérieux problème notamment pour deux raisons.

La première fait d’ailleurs l’objet d’une question que nous mettons à l’ordre du jour de la réunion de CE du 10 septembre et elle porte sur les résultats du site consécutifs aux baisses annoncées !

Alors que nous sommes péniblement à l’équilibre aujourd’hui, il est évident et confirmé que nous allons perdre de l’argent durant toute cette période précédent le démarrage du Mériva en avril/mai.

Même à ce moment là, nous ne serons pas forcément beaucoup mieux car il semble que le dernier produit lancé (tout le monde verra de quoi nous parlons) nous fasse perdre pas mal d’argent.

D’ailleurs si nous avons récupéré ce produit in extremis à l’époque parce que l’équipementier qui l’avait emporté n’en voulait plus, c’est bien pour une question de rentabilité !

Deuxième raison du problème posé, c’est celui de l’effectif que Didier Varloteaux qualifie à nouveau de trop important pour 2010 tout en spécifiant que le chômage partiel, sans être une solution valable de rechange, ne sera pas éternel !

 

Nous reviendrons sur ces sujets car tout est lié et imbriqué avec  la suite de l’entretien et la synthèse de l’ensemble permet d’y voir malheureusement plus clair !

 

Maintenant un autre point (que nous avons mis également à l’ordre du jour du CE) qui porte sur la récente prise de contrôle de Delphi par les ex créanciers.

Suite à l’acceptation du plan de sortie du chapitre 11 par le juge, Delphi redeviendra une entreprise comme les autres et à nouveau maître de son « destin » dés le début du mois d’octobre.

Bien sur, comme la sortie n’est prévue que pour octobre, on ne nous a pas donné de détails sur les conséquences mais il est certain que toutes les divisions sont examinées à la loupe en ce moment !

Didier Varloteaux précise qu’un message très clair à d’ores et déjà été émit par les « repreneurs » et nouveaux décideurs : « Vous allez très bientôt sortir du régime des faillites et repartir avec une comptabilité assainie et des fonds pour faire fonctionner le groupe. Dites vous bien que vous n’aurez pas d’autres chances et que si vous échouez ce sera la liquidation » !

Didier a aussi évoqué la notion de « cash » qui va s’avérer être très importante à l’avenir. Il a rappelé que Delphi brulait encore de l’argent actuellement alors que toutes les restructurations étaient toujours gelées à ce jour !

Quant à la question de savoir si il y avait un risque pour Donchery de voir l’activité de la climatisation recentrée sur Ostrow, Didier pense que globalement il y aura de nouvelles restructurations mais ne se dit pas trop inquiet pour Donchery à ce sujet (ce n’est pas notre cas !).

Nous en sommes venus à évoquer les probabilités de nouveaux marchés sur notre site et, surprise, ce ne sont plus deux mais trois cotations qui peuvent nous concerner !

Tant mieux si cela est vrai car nous nous sommes en demande de travail et nous désirons ne plus subir ce climat d’incertitudes de plus en plus pesant !

Selon Didier, l’incertitude, il va falloir continuer à vivre avec et nous ne connaîtrons plus de période comme celle des années 90.

Surtout que les possibilités découlant des cotations, sans que l’on ait de détails sur les modèles, concernent des niveaux de production de « faibles » ou « moyennes » importances permettant de faire tout juste vivre le site de Donchery et ses salariés !

Il reconnaît implicitement que si nous n’avons pas un marché pour l’été 2010, notre avenir est très fortement compromis mais que tout est fait pour nous donner de l’activité d’ici là !

Nous avons aussi parlé d’une opportunité que Pierre Bièque avait dévoilée récemment et devait permettre de fournir du travail pour une portion de produit pour lequel Ostrow fait le radiateur et le condenseur et qui concernait des échangeurs.

Didier Varloteaux a dit qu’il laisserait Pierre s’exprimer sur le sujet lors du CE mais que nous ne devions pas prendre ce qui sera dit comme une orientation défavorable pour le site de Donchery !

Si nous comprenons bien ce ne serait encore pas une bonne nouvelle même si ce n’était guère conséquent en termes de volumes !

Dans ce cas de figure, ce serait une décision du client et nous en apprendrons sans doute plus lors du CE.

Qu’en au résultat de cotation du premier produit et dont la réponse devait nous être donnée en septembre, c’est reporté au quatrième trimestre car, ce produit étant destiné à être fabriqué dans d’autres régions du monde, le client veut maintenant une cotation globale Monde. (C’est ma fois plausible).

 

Pour faire le point, il faut reprendre tous les éléments et voir ce que cela donne en les liants les uns aux autres !

Premier élément (ce que nous savons depuis quelque temps) nous serons trop nombreux l’année prochaine (en vertu de qui sinon de la politique économique menée par la division ?).

Deuxième élément, on nous ressasse à nouveau qu’il n’est plus question de bruler du cash mais plutôt d’en générer plus encore qu’avant comme le demandent les désormais décideurs !

 

Cela veut-il dire que même s’il faut se séparer d’un certain nombre de salariés cela ne peut se faire qu’à moindres coûts ?

Envisage-t-on pour cela de mettre à nouveau un produit en balance, s’il est obtenu, pour nous inciter à être « compréhensifs » est ainsi revoir à la baisse tout ce qui serait synonyme de dépenses (ex : accord de méthodes, NAO etc.) ?

 

Troisième élément nous n’avons plus pour perspectives, à la vue de ce qui nous est proposé en termes de volumes potentiels, que de vivre sur le fil du rasoir ou au mieux sur le faîte du mur, duquel nous pourrons tomber à tout moment !

 

Autant dire qu’en tant que syndicat nous allons refuser de voir l’avenir tel qu’il est proposé aux salariés : un Kaléidoscope de possibles catastrophes !

Rendez-vous est pris, avec les salariés, pour lutter contre ce que l’on nous présente comme l’inéluctable !!

 

                                                                                                                                                                                                                                      Le 04.09.2009

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  • : Le site de l’association des anciens de Delphi Donchery
  • : L'association des Anciens de Delphi Donchery a été créée en 2011, soit environ un an avant la fermeture du site prévue au mois d'août 2012. Nous avons ainsi pût conserver notre mutuelle sur la base d'un contrat collectif, évitant ainsi aux salariés licenciés de devoir reprendre des contrats individuels.
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